La fête des mamans, c’est une fois par an… Chez moi, c’est tous les jours. Moi qui n’en ai pas… Va voir chez la voisine, elle est meilleure. Ma chanson, deux mains sur son visage, deux mains sous un pullover, deux seins qui ont du caractère sous des bras tendus.
La fête des mères, c’est pas ici pour toi, va voir chez la voisine, une paire de bras tendus vers toi chaque fois qu’elle tend les bras. La fête de ta mère, ça te convainc pas, laisse-là, oublie… Tu sais, les coups de bâton, c’est pour toi. Crois-moi, à sa fête, elle va te le faire payer, tu en auras pour ton argent, le vieux. N’écoute pas la méchante parler, le bâton est à portée de main…
Va chez la voisine, sa paire de bras est longue comme sa paire de nichons. C’est là où il faut aller te cacher, ça remplace la mauvaise mère. Allez, prends la mer (mère), va au large, c’est une vie. Comment revenir en arrière, effacer de l’ardoise ?… On n’efface pas les coups. La voisine chante comme toi, la tendresse. Je suis différent des autres, je ne sais pas à qui l’offrir et je ne sais pas croire en rien. C’est la fête des mères, c’est la vie. Le cadeau, c’est moi si tu veux. Je n’ai pas la réponse. C’est toi qui l’as, et je peux essuyer mes yeux enfin.
Ma fête des mères, c’était toi ma voisine.
Tu as un mouchoir à prêter pour moi ?
Je sais je ne le mérite pas.
Jean-Marie