Bruits perdus
Ses paroles dites sous le vent
N’ont pas fait long feu.
Elles se sont envolées,
Léger comme fumée,
Evaporées dans lac nature.
Il y a des dires qui ne durent.
Trop vrais, trop justes, trop frais
Ou tellement imparfaits
Qu’on les jette d’un geste.
L’oublie fait le reste.
Rumeurs silencieuses, douces comme un rêve
Le silence des étoiles
Scintillantes au firmament
Adoucit la nuit sereine
D’une merveilleuse sensation
Qui d’instinct nous berce
Et nous apporte le sommeil
Bienheureux de vivants.
Un temps de repos
Pour le corps et l’esprit
Qui vagabonde en rêves
Sous cette voute envoutante.
Rumeurs sage
L’air de rien
L’air me caresse,
Léger frissons me traverse
Comme une chanson, douce
Quiétude d’amour de soie
Sur peau de velours,
Source de tendresse
Au coeur dit « Bonjour »
Sans être une parole en l’air.
Aux sons des Sirènes
Briser le silence
Pour que chantent les Sirènes
Sur les vagues des océans
Face aux vents
Qui les porteront au loin
Sur la planète
Feront du bien
A la race humaine
Qui se prend pour l’unique
Intelligence su terre.
Vérité confuse
J’y crois plus que j’y vois.
J’en suis sûr, c’est indéniable;
La vérité crue m’est apparue,
M’a enchanté, encensé,
Rien n’est plus logique
Dans ce qui se dit
Que dans ce qui s’ébruite.
Libre rumeurs
Volez, volez en trinité,
Vous êtes en liberté
D’aller ou vous voulez.
Dansez, dansez dans l’air
Sur un chant de mer,
Soyez heureux, joyeux
Vivez, vivez en plénitude
Sur l’étendue bleue
Défoulez-vous en mots
En mots qui sillonnent
Les étendues auditives.
MB de Saint-Hubert