Doit-on avoir peur, peur ensembles
De ses matières qui courent
Invisibles et sinueuses
Sirupeuses et venimeuses
Avec l’odeur du souffre infernal
Qui met en danger les vérités
Et les réalités du monde et de l’univers ?
J’ai peur, peur comme vous, j’ai peur
Et je me méfie de ces supports
De toutes sortes qui sèment
En mensonges la discorde, des malaises,
Des crises et des haines publiques
Qui n’ont rien de pudique
En nous mettant sur une corde raide fragile
Au-dessus d’un gouffre infini
Faisant ainsi de chaque jour un défi.
J’ai peur, peur comme vous, j’ai peur
De cette substance qui traine sa dissidence
Dans une résistance à l’air du temps
Rien ne semble facile à vire
Et pourtant les temps ne sont
Pas plus difficile qu’en d’autres temps
Au contraire on a évolué
Et quand bien-même
Pas toujours de la bonne façon
On a quand même beaucoup progressé.
Doit-on toujours avoir peur, peur ensemble
De ce qui a beaucoup changé
Dans nos modes de communication
Qui font circuler très rapidement
Tout et n’importe quoi, surtout
Beaucoup de ces médisances
Corrompantes et négatives
Qui rampent et nous donnent
De leur poison verbal
En sons, textes et images
Des crampes au ventre.
Va-t-on continuer de créer des malaises
À partir d’informations crapuleuses
Diffuser en rumeurs abrutissantes
Et déshonneurs retentissants
Juste pour nuire ou se défouler
Aux dépens d’autres gens charmants
Bienveillants et bienpensants
N’est-ce pas déjà assez difficile
D’entendre les vraies nuisibles
Qui parcourent notre planète
Et notre chère humanité ?
Devra-t-on toujours se méfier
De ses charlatans extravagants
Qui mentent comme ils respirent
Et puent la transpiration
De leurs portes de corps intoxiqués
Par leur cervelle machiavélique
Et leur propre méchanceté ?
Va-t-on rester dans cette décadence
Qui met hors transe les corps libre
D’expressions charmantes
Et de l’amour de vivre simplement
Dans les vérités réelles ?
Ou doit-on continuer d’avoir peur
De ces faiseurs de cauchemars ambulants
Qui ne font courir que des rumeurs abusantes
D’une certaine consistance maladive
Par ce qu’ils ne sont pas heureux avec eux ?
MB de Saint-Hubert